1) SIGNES : Les clefs et les notes

2) Les clefs et les notes

Les clés composent la partition, comme les mots forment les textes.

QUEZAKO? En bref, une clé sert de repère pour situer les notes dans l'échelle des sons.

Elles se distinguent par un signe graphique au début de la portée. 

Ces clés se déclinent en huit positionnements, c'est-à-dire niveaux sur la portée (ligne et interligne). Le positionnement sur la première ligne en partant du haut de la portée correspond à la clé la plus aiguë. Chacune indique sur la portée une note de référence (sol, fa ou do).

Les plus utilisées sont : 

     - La clé de sol 2e qui part de la deuxième ligne en partant du bas, pour montrer l'emplacement du sol.

Comme en anglais, le sol est désigné par la lettre G, on pense alors que le dessin de la clé est une enluminure de cette lettre. D'autres affirment y voir également les trois lettres S, O et L enchevêtrées.

     - La clé de fa 4e se traçant à partir de la quatrième ligne, donc le fa se situe à ce niveau. Elle est affectée principalement aux instruments qui produisent des sons graves.

Le dessin de cette clé est la transformation de la lettre F : les barres verticales sont devenues deux points entourant la ligne et la barre verticale s'est arrondie.

     - Le clé d'ut 3e de la même manière qui marque l'emplacement du do, ut étant l'ancien nom de do. Cette clé désigne aussi au piano le do serrure, au milieu du clavier d'un piano, non loin de la serrure du couvercle.

Son dessin représente deux U en miroir accompagnés d'un T couché. 

Vous l'avez donc compris, la clé détermine la note. Le positionnement du do (le do serrure), la première note d'une gamme (c'est-à-dire d'une famille de note), variera alors selon la clé utilisée. 

Or, c'est bien connu, il existe sept notes, do, ré, mi, fa, sol, la et si. Donc si la position du do varie, alors celle des six autres notes aussi.

Ces clés servent aussi à la transposition. Une partition doit pouvoir être lue par tous les instruments, des plus graves aux plus aiguës.  Mais ça, c'est une autre histoire...